• L'Armure et l'Amour

    Belles images de femmes féerique - Chez rêverie 26

    "Elle achetait des livres qui parlaient de spiritualité, d'unité, d'émotions positives, de lumière et d'amour Inconditionnel.

    Elle essayait de toutes ses forces d'être parfaite et de l'atteindre ce Ciel que les récits décrivaient!

    Elle essayait de gommer ses ombres pour atteindre cette lumière

    Elle essayait d'être joyeuse alors qu'elle était souvent triste.

    Elle essayait d'être linéaire alors que tout en elle n'était que chaos et tsunami.

    Elle essayait d'être calme alors qu'elle sentait la tempête.

    Elle tentait de répondre à ce que ces sages écrivaient.

    Mais plus elle lisait, plus elle essayait... El plus elle échouait.

    Elle restait immuablement humaine et duale, avec ses émotions paradoxales

    Elle était l'inverse de tout ce qui était  écrit ; Et s'écroulait donc accablée et accroupie.

    Pourquoi donc n'était-elle pas parfaite comme tous ces gens qui savaient, qui étaient des êtres illuminés et éveillés ?

    Epuisée, elle alla se coucher et se mit à rêver : 

    En songe elle vit une grande salle : d'un côté des hommes cravatés et même certains sages; de l'autre des musiciens, chanteurs et poètes délurés, dans un vaste bordel coloré.

    Les cravatés ne pouvant tolérer une telle pagaille, partirent sue le champ!

    Et il ne restait dans cette salle que tous ces gens étonnants! 

    Surprise au réveil elle comprit.

    Elle mit de côté tous ses livres, et décida de vivre!

    Elle accepta alors toute son humanité, ses sautes d'humeur, et son coeur parfois fermé. Elle accepta toutes ses parts et sa dualité ! Et grâce à cela, elle trouva enfin son unité.

    Son coeur s'ouvrit alors en corolle, car elle ne jouait plus aucun rôle.

    Pour une fois elle s'aimait, même si rien n'était parfait.

    Elle aimait même tout ce qu'elle avait tant cherché à masquer toutes ces années.

    Elle arrêta donc de se faire violence, et entra dans sa propre danse,

    Elle n'écouta plus les savants, mais son élan vibrant.

    Elle devint une femme sauvage, capable d'être en rage. Elle pouvait pleurer, car elle connaissait la beauté.

    Elle accepta sa nature de femme cyclique, et devint magnifique!

    Elle comprit que tout ce qui vivait en elle était divin! et la lumière vin enfin!

    Elle ne cherchait plus la perfection linéaire, car elle sentait qu'elle était comme le mouvement de la Terre.

    Elle dansait, chantait et riait maintenant de sa nature paradoxale et cyclique.

    Et tout en elle était apaisé, car il n'y avait plus besoin de chercher. 

    Juste  sentir la brise des étoiles sur sa peau et écouter le cantique des oiseaux.

    Elle était maintenant l'océan qui voyait les vagues

    Elle était la conscience qui vivait ses émotions.

    Elle était le divin qui vivait le temps fini.

    Elle était le calme qui regardait les tempêtes.

    Elle était l'unité qui vivait sa dualité.

    Tout en elle s'était réuni.

    Et elle vivait sa vie..."

     

                                                           

                                                   Caroline  Gauthier

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  • Commentaires

    1
    Samedi 2 Avril 2022 à 23:30
    Textes magnifiques ! Grosses bises
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